Comment sortir de l’agoraphobie ?

Les peurs et les angoisses faisaient partie intégrale de ma vie il y a encore quelques années et m’ont empêché de voyager seule.

Agoraphobe durant 15 années, j’ai compris (après beaucoup de travail et de recherches sur le mécanisme de mes pensées), tout ce qui m’empêchait d’avancer. J’étais dans l’évitement, dans la peur au quotidien, je mentais à mon entourage et je faisais comme si tout allait bien alors que je vivais un véritable chamboulement d’émotions à l’intérieur.

 

C’est quoi l’agoraphobie ? 

Aussi loin que je puisse m’en souvenir, tout a commencé en 1995. L’agoraphobie s’est emparée de ma vie, j’avais 20 ans. Quel mot bizarre ! L’agoraphobie, provient du mot grec agora (foule) et phobie (peur)… mais c’est bien plus vicieux que ça… Je travaillais dans un centre commercial (agence de voyages) et je me sentais comme un poisson dans un bocal. Le monde passait, repassait et repassait devant la vitrine. Je me sentais comme observée. Cette même année, j’ai eu une histoire sentimentale difficile à gérer et tout s’est enchaîné très vite.

Ce sentiment de « panique » s’est aggravé le jour où je me suis rendue compte que j’étais la dernière à sortir (avec ma voiture) d’un tunnel sans casse… juste derrière moi, il y avait eu un énorme accident… Quelques mois auparavant, j’avais déjà été témoin d’un accident de voiture qui a coûté la vie à une personne, alors que je sortais avec des amis en soirée. J’adore conduire et en règle générale, je ne suis pas trouillarde. Mais là, j’ai eu un choc! Après ces épreuves perturbantes, je me suis retrouvée au chômage. 

 

Et là, tout a dérapé !

 

une vie sans peur_espoir_main

Je paniquais lorsque j’allais faire mes courses, j’avais ce besoin à tout prix de regarder où il y avait une sortie lorsque j’étais au restaurant, faire la queue devant une boîte de nuit me stressait, aller à la poste ou à la banque était très compliqué voir impossible. Mes mains devenaient moites, j’avais mal au ventre et au coeur. J’avais l’impression que mes jambes ne me portaient plus. Je coupais carrément ma respiration (sans le faire exprès!) car je me tenais mal et mes symptômes empiraient. J’avais peur de tomber dans les pommes, d’avoir un malaise, de mourir… quelle honte ! Oui c’est cela, être agoraphobe (la peur d’avoir peur)

 

La complexité de l’agoraphobie

L’agoraphobie est souvent, à tort, apparentée à l’unique peur de la foule. En effet, l’agoraphobe redoute le monde. La personne est avant tout effrayée par la fréquentation des lieux publics ou d’espaces dont elle ne peut s’échapper ou être secourue facilement en cas de difficultés. Dans les cas plus sévères, une personne souffrant d’agoraphobie se retrouvera dans l’incapacité de sortir de chez elle et évitera toutes les situations. Il s’agit d’un véritable handicap dans la vie quotidienne. Le problème, c’est que l’agoraphobie est une forme d’anxiété et que si on ne traite pas l’émotion qui se cache derrière, je pense qu’on ne guérit jamais vraiment à 100 %. Pour moi, c’est la finalité d’un mal-être qu’on a souvent traîné depuis des années (consciemment ou pas). L‘agoraphobie touche plus de 3% de la population et le plus souvent des femmes.

 

Mon quotidien d’agoraphobe

Avec moi, tout était prétexte à reporter…

Je sortais tout de même de chez moi mais j’allais plus facilement faire mes courses en fin de journée (juste avant la fermeture en pensant qu’il y aurait moins de monde!). Je refusais toutes sortes d’invitations des copines (je donnais bien sûr de fausses excuses ou alors j’étais encore malade!), je me faisais porter pâle au bureau (les jours de trop fortes angoisses dès le réveil), etc.

Je n’osais pas leur dire car j’avais l’impression d’être folle ! Certaines fois, j’arrivais à mon rendez-vous (resto, bar, café, magasin) et je repartais aussitôt. Je faisais demi-tour. J’ai rencontré mon petit ami de l’époque à cette période. J’avais presque 22 ans et j’étais déjà « agoraphobe ». C’était très difficile pour lui de comprendre mes symptômes mais il m’a acceptée comme j’étais et il essayait, comme il le pouvait, de me rassurer ou de me motiver à bouger davantage. Malheureusement, au vu l’incompréhension qui régnait entre nous deux à ce sujet, les disputent faisaient partie du quotidien. Impossible pour lui de se mettre à ma place et de se rendre compte de ce que je vivais… ma relation a été un peu chaotique même si elle a duré 7 ans ! 
A l’époque, j’avais bien entendu honte de mon état et je n’en parlais que très peu.

Le peu de personnes qui étaient au courant me disaient à chaque fois de me calmer! La pire phrase que j’entendais au quotidien ? C’est dans ta tête… Je le prenais du genre : « je suis débile et je le fais exprès! ». Même ma mère me disait : « mais calme-toi, c’est dans ta tête, tu stresses pour rien »!!!! OK. OK.
Je n’arrivais pas à trouver de solution. Seule, fatiguée tout le temps (car ça épuise, oui!), sur les nerfs, triste et anxieuse, je tournais en rond.

Le sentiment d’échec était bien là. Je travaillais à 100% et il fallait faire avec. Mentir aux collègues, m’absenter plus vite que prévu, n’être pas vraiment disponible comme je l’aurai souhaité. Gérer du mieux que je pouvais. Chaque jour était un défi et personne ne s’en rendait compte. Un excès d’adrénaline et un tourbillon de pensées et soudain, j’étais mal. J’ai carrément presque mis un trait sur mes sorties. L’idée d’aller à un concert me terrifiait (et pourtant j’adorais la musique), je me faisais silencieuse auprès de mes relations et cela m’a un peu (beaucoup !) coupée du monde !
Le plus bizarre c’est que certains jours, j’allais bien. J’évitais tout simplement les endroits que je redoutais et du coup, je vivais presque normalement. J’ai dû toutefois me faire violence et m’obliger à me bouger dans certaines obligations, mais toute la préparation et le stress du « avant d’y aller » me paraissaient insurmontable.

 


Demander de l’aide

Seul, c’est difficile de sortir de ce dérèglement émotionnel.
J’ai suivi une thérapie comportementale et cognitive avec un certain succès car ma psychologue était très professionnelle et à l’écoute. Chaque semaine, j’avais des exercices à faire, je devais écrire un maximum de choses (sentiments, envies, doutes, peurs), me fixer des objectifs (même petits) et en discuter avec elle à la séance suivante.
Elle me faisait faire de la relaxation et me suivait vraiment pas à pas. C’était bien mais c’était long et je supportais mal les échecs puis les réussites. Nos séances n’étaient pas tout le temps agréables car je me refermais comme une huître avec mon incapacité à crier le mal qui me rongeait. J’étais malheureuse et peut-être que c’était mon karma… Je crois que je suis allée la voir durant presque 2 ans.


Le but était de me confronter m’exposer à mes peurs pour me rendre compte qu’elles finissent par passer… oui mais…

Y a rien qui marche !

J’ai continué ma thérapie et j’ai enchaîné avec de nombreuses lectures, CD de relaxation, programmes sur Internet, développement personnel, acupuncture, sophrologie, kinésiologie, chamane, thérapeute chinois,… j’en ai dépensé du temps et de l’argent… Je me disais que rien ne marchait vraiment… oui car je disais n’importe quoi, aveuglée par mon manque de joie et de réussites.

Un jour, j’ai eu entre les mains un livre qui m’a (je peux le dire aujourd’hui) beaucoup aidé. Cet ouvrage s’appelle « Les Clés du Secret«  de Daniel Sévigny et je le conseille à tout le monde ! Cela parle du réel saboteur interne qui est en chacun de nous. Ce n’est pas un livre uniquement sur l’agoraphobie, mais c’est celui-ci m’a permis de comprendre et de mettre en pratique la technique de visualisation ou gestion de pensées. Et c’est très puissant ! Je l’utilise encore aujourd’hui et de manière régulière.


Des moments bien difficiles d’anxiété à gérer

En fait, l’agoraphobie est sournoise et les symptômes font peur. On a vraiment l’impression qu’on va vivre toute sa vie comme ça! Quand on est agoraphobe, on craint de ne plus maîtriser la situation et son corps. Comme beaucoup de personnes et comme je le disais tout à l’heure, j’ai commencé par éviter les transports en commun aux heures de pointe. J’avais peur des embouteillages, des travaux sur les routes, l’idée d’être bloquée dans un tunnel me faisait presque tourner de l’oeil. J’étais constamment inquiète. Rajoutez à cela une situation familiale compliquée et j’étais dans une spirale infernale dont je ne voyais pas vraiment la sortie.
Les situations qui cristallisent les peurs des agoraphobes sont extrêmement variées. C’est également le début d’une phobie sociale car on est dans l’évitement sans arrêt et pour de mauvaises raisons. On a peur du regard de l’autre ou d’avoir un malaise en public et donc, on choisi la solution la plus simple: rester chez soi. On se coupe de tout ! Mon Dieu comme on se complique la vie ! On a peur des gens, de soi et de l’image qu’on pourrait donner. (faiblesse!).

 

Quelques symptômes liés à l’agoraphobie

  • vertiges ou perte d’équilibre
  • difficultés respiratoires
  • tremblements
  • migraines
  • bouffées de chaleur
  • crises de tachycardie
  • douleurs dans les membres
  • crampes
  • douleurs cervicales…La peur de mourir, la dépression, la mélancolie, la tristesse sont tous les autres dommages collatéraux liés au stress. Ce qu’il faut se rentrer dans le crâne, c’est que ce n’est pas une maladie. C’est un dérèglement émotionnel très fort créé par le stress. Les crises se déclenchent chaque fois qu’un événement actuel (passé le plus souvent, inaperçu!) vient faire résonner le « fond » d’angoisses inconscientes que chacun de nous a accumulé au cours de sa propre histoire.

Le travail à faire

Le travail, car c’est vraiment du travail (hé oui, désolée, je n’ai pas de baguette magique!) pour guérir de l’agoraphobie consiste d’abord à identifier l’événement : quand la crise a-t-elle commencé ? S’était-il passé quelque chose auparavant (une discussion, une rencontre, une lecture, un rêve, etc.) ? Cela pouvait-il évoquer quelque chose ? Il faut être honnête et arrêter de faire l’autruche. Il faut vraiment dire ce que l’on pense, pourquoi on a pensé à cela, etc… J’ai joué les détectives privés pendant des mois. J’en ai usé des carnets de feuilles blanches !
Cette enquête minutieuse sert à faire baisser le taux d’angoisse (car elle permet de mettre des mots sur ce que l’on éprouve) et sert aussi à trouver, ce faisant, de nouvelles « pistes » pour cerner l’angoisse initiale.


Pour moi, la peur de mourir était quasi omniprésente jusqu’au moment où je me suis rendue compte qu’au final, j’étais toujours là !
C’est tout bête, mais c’est vrai !

 

 

L’agoraphobie n’est qu’un symptôme d’un mal-être… il faut aller à la source pour comprendre et aller mieux

Si vous êtes dans l’évitement, vous faites des crises d’angoisses et être mal dans votre peau, je vous conseille vivement de découvrir en premier la formation en ligne « La Solution Starter ». Vous y apprendrez toutes les meilleures techniques pour vaincre vos peurs et aurez à disposition des fichiers audios puissants pour vous aider. C’est obligatoire d’avoir ces bases de compréhension pour ensuite aller plus loin dans votre démarche personnelle.

Il y a tant à faire pour aller mieux… c’est accessible à tout le monde ! il faut juste comprendre ce qu’il se passe dans notre corps et travailler son état d’esprit. Il faut bien entendu de l’accompagnement privé pour faire le lien entre les blocages et votre situation actuelle. C’est devenu mon métier et j’apporte de l’aide dans ce domaine. Découvrez : www.severinecherix.com

 

Le lien entre les angoisses et l’ hyperventilation

Il faut également comprendre que l’hyperventilation et l’agoraphobie ne sont pas les mêmes choses mais elles sont liées toutes les deux à l’anxiété et à l’angoisse.
Pendant une attaque de panique, le symptôme le plus connu est le cœur qui bat trop vite. On pense alors qu’on va avoir une crise cardiaque et on fabrique d’autres peurs qui s’accumulent. Il faut d’abord savoir que l’on n’est pas fou et surtout pas seul dans cette situation. C’est uniquement un dérèglement émotionnel. Les pensées sont si nombreuses qu’on arrive pas à les gérer.

 

Voici encore un exemple :

Dans l’exemple d’une anxiété interne et normale, on peut imaginer que vous êtes assis dans la salle d’attente chez le dentiste (pas très fun le dentiste Ok mais bon !). Vous devez attendre votre tour et tout d’un coup, à cause du fait que vous n’êtes pas très à l’aise ou que vous n’aimez tout simplement pas vraiment le dentiste, vous commencez à avoir chaud, vos mains deviennent moites, vous avez mal au ventre… Ok jusque là c’est à peu près normal car personne n’aime vraiment aller chez le dentiste et se faire arracher une dent.

Le problème c’est que dans le cas d’une crise d’angoisse liée à l’agoraphobie, notre cerveau va se focaliser essentiellement sur LES SYMPTOMES que notre corps est en train de nous envoyer plutôt que sur la peur réelle du dentiste. Et c’est là que nous allons, nous-même, déclencher une crise de panique. Par peur de…

Vous avez peur de ce qui va se passer étant donné que vous sentez que votre corps est en train de paniquer ­… et là, vous mettez involontairement en marche tout un système d’effet boule de neige ! Vous vous dites : « oh non non non… pas ici, pas maintenant, mon dieu, quelqu’un va voir que je suis mal… et si je tombe dans les pommes mon dieu mais ici je ne peux pas, il y a trop de monde, ohhhhhh mais non …. ohh mais pourquoi ça m’arrive toujours ?? …. etc  » Et le cercle infernal est lancé !

La bonne nouvelle c’est que le problème peut être résolu en pensant différemment ! Oui ok ce n’est pas facile mais c’est possible. J’y suis arrivée, je vous le rappelle ! Les agoraphobes sont des personnes hypersensibles. Du moment que l’on accepte que c’est normal d’être agité, on commence à ne plus avoir peur des symptômes … il faut du travail, il faut tomber, puis se relever, continuer, ne pas abandonner surtout.

Les agoraphobes réagissent trop fort à tout. Ces personnes souhaitent que tout soit parfait et qu’elles soient parfaites. Leurs exigences sont bien trop élevées en général. Elles se mettent la pression pour tout et pour rien et si elles échouent, c’est la crise d’angoisse assurée. Elles sont ensuite fâchées contre elles-mêmes et ont l’impression d’être vraiment nulles !

Ce sont les agoraphobes qui créent la crise de panique.
Ce n’est pas l’endroit, c’est eux!


Ok… je ne suis pas très sympa… Désolée, mais je dois vraiment le dire … c’est nous-mêmes qui créons ces angoisses… ce n’est pas le gars qui passe à côté de vous ou la pluie qui tombe depuis 2 jours ou le chien qui aboie lorsque vous sortez de chez vous… ce n’est pas à cause d’eux ni à votre voiture, ni à l’autoroute, ni à l’avion ou à vos collègues. Le problème, c’est la façon dont vous interprétez ce qui vous arrive. C’est votre relation avec vous. Quand la crise arrive, il y a des astuces à suivre.

 


Mes médecins, mes meilleurs amis à l’époque

J’ai consulté bon nombre de médecins y compris cardiologue (car j’avais des douleurs au bras, dans la région du cœur et j’étais certaine de faire une crise cardiaque) ou encore thérapeute, chamane, hypnotiseur, kinésiologue, médecins chinois, acupuncteur, etc… Le diagnostic médical était chaque fois le même : « rien sur le plan organique, c’est du stress Mademoiselle ! » Le problème c’est que je ne les croyais pas.
Je ressortais du cabinet encore plus frustrée, énervée, déprimée et presque déçue qu’ils n’aient rien trouvé ! Le comble! On m’a proposé des anti-dépresseurs mais rien que l’idée me donnait la nausée. Je suis donc devenue hypocondriaque et donc j’avais un souci de plus à gérer… 

Des attaques de panique fréquentes mais sans danger

Ce qui est normal, c’est d’avoir peur si on se retrouve face à un vrai danger (un tigre qui se balade à 2 mètres de soi par exemple!) mais ce n’est pas normal d’avoir peur sans raison réelle. Il faut arriver à différencier ces 2 types de peurs. C’est essentiel. J’ai travaillé dur sur le sujet et petit à petit, cela a porté ses fruits. L’agoraphobie n’est pas une fatalité encore faut-il s’en rendre compte et arrêter de jouer les victimes…

attendre la vie
Un jour, je me suis dite : STOP, y en a marre !

J’ai appris plusieurs techniques différentes pour calmer mon stress intérieur et reprendre confiance en moi. J’ai compris qu’on pouvait effectivement causer des maux uniquement avec nos pensées. J’ai lu, relu, écrit, je me suis documentée un maximum et j’ai mis en pratique ce qui me paraissait évident. Ces crises d’angoisses ont duré 15 années. Avec des périodes de « mieux » mais jamais vraiment guérie à 100 %. En 2010, je suis partie seule en voyage en Asie et depuis 2013, je me suis mise à voyager plusieurs mois par an. Je suis devenue nomade et je n’ai plus aucun problème à voyager seule. Au contraire ! J’ai attrapé le virus de la voyageuse !

Mes derniers conseils

  1. Faites un bilan complet chez votre médecin-généraliste afin d’éliminer tout autre problème de santé. Si votre médecin ne trouve rien, pensez à cela : « c’est réellement psychologique et c’est le stress que je crée qui me donne ces symptômes. Il faut l’accepter. Commencez par là!
  2. Petit à petit, je vous assure qu’on avance. On se force et c’est très douloureux, oui. On a l’impression que l’on n’y arrivera jamais, oui. Alors ne restez pas seul(e). Entourez-vous des bonnes personnes, celles qui vous tirent vers le haut. Laissez tomber les personnes toxiques. Ce qui est génial, c’est que maintenant vous me connaissez !

Passez à l’action mes amis, la vie est belle et c’est possible !

Si vous vous êtes retrouvé(e) dans cet article, si vous avez envie de dépasser vos peurs et que vous voulez retrouver une vie normale, visitez mon site : www.severinecherix.com.
Je vous accompagne en privé et en groupe.

Ma communauté Facebook vous apportera également du soutien.

À propos de l’auteur

Voyager, rencontrer et réunir sont mes plus grandes inspirations.
Je vous accompagne, vous, femme parfaitement imparfaite en quête de changement dans votre vie, en voyage ou en coaching privé.
J'organise aussi des petits groupes de Femmes et des immersions en privé. Etre soutenue et accompagnée fait du bien. Retrouvez-moi chaque année en mai, juin et septembre en Grèce. Séjour 100 % au féminin. A votre disposition pour toute demande de voyage sur la planète Terre.

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39 commentaires

  1. Superblog dis donc!!! Très belles photos!!! je reviendrais le découvrir; il fait parti de mes favoris et je l’ai recommandé déjà à deux personnes! Amazing job!!!!!! and amazing story!!

  2. Hello Séverine,

    Bravo pour ton blog !!! très très bien fait et intéressant.
    J’ai beaucoup aimé entre autre ton vécu sur l’agoraphobie.
    Je me réjouis de tes prochains articles sur tes voyages passés et futurs.
    L’écriture est très dynamique !!!!
    A bientôt
    Olga

  3. Bonjour,
    ce récit fait rêver, il est plein d’espoirs, de possibles et d’horizons! Etant moi-même agoraphobe – mais une agoraphobe optimiste hein 🙂 – j’ai hâte de pouvoir vivre ce que vous partagez!
    J’écris ce petit commentaire pour dire aux possibles intéressés que j’ai crée Agorafolk, la communauté des agoraphobes optimistes, pour créer des rencontres, des échanges et du partage, je tente de faire un lexique de termes, d’interviewer d’anciens agoraphobes qui ont un message optimiste, on peut rejoindre un groupe dans sa ville, etc…

    Je vous souhaite de belles expositions à vos peurs, et peut-être à bientôt sur Agorafolk 🙂
    Alice

    Agorafolk,
    La communauté des agoraphobes optimistes
    http://www.agorafolk.fr

    1. Hello Alice, j’espère que tu vas bien! je reviens vers toi car je suis en train de finir mon site dédié à l’agoraphobie. J’espère qu’il te plaira et nous pourrons faire un interview croisée ! je te tiens au courant ! a bientôt !

    2. C est super de pouvoir rester optimiste. ..pour moi la vie se résume à regarder celle des autres ….quelle saloperie cette Agoraphobie qui me poursuit depuis tant d années maintenant. ….

  4. Bravo, ce qui est le plus difficile c’est d’admettre qu’on est atteinte de ce « mal » envahissant et tu as franchi ce cas avec brio.
    J’ai tout comme toi réussi a passer le cap de sortir de chez moi pendant quelques temps mais l’apparition d’une très grosse crise a redonner de la puissance a la chronicité des symptômes et donc a l’évitement quasi automatique que cela engendre.
    J’avoue que le plus difficile c’est la fatigue et l’impression de vide qu’engendre « la lutte ». On a beau savoir que c’est justement le fait de lutter qui crée l’apparition systématique des symptômes mais c’est un peu comme demander a quelqu’un qui s’est brûler fortement de remettre la main sur une plaque électrique sans appréhension ! Le cerveau a fait des associations lors des crises et le plus dur c’est de mettre en place un comportement pour contredire ces associations. Autant imaginer de ne plus croire en quelque chose que vous avez vu de vos yeux vu !

    En gros, il faut trouver chaque jour des contradictions a nos croyances. Pas facile même si un jour vous pouvez prendre le métro sans trop de dégâts car pas de crise déclarée et le lendemain ne pas pouvoir descendre les escaliers vous menant jusqu’à la rame.

    C’est horrible de vivre sans l’assurance que les crises ne seront pas au rdv. Finalement, le plus dur, c’est d’admettre qu’on ne peut rien contrôler.

    La relaxation, méditation et autres aides homéopathiques sont rassurantes mais, je pense qu’un vrai traitement de fond (psychothérapie) doit être effectué même si il n’est pas forcément la réponse aux attaques de panique.
    Il est nécessaire de découvrir ce qui ou pourquoi nous avons peur, cela retire une bonne part de culpabilité souvent présente chez les agoraphobies qui s’en veulent de ne pas arriver a maîtriser.

    Il faut avant tout accepter d’être sensible, réceptif et « réactif « .

    L’acceptation encourage au changement alors que la confrontation crée encore plus de tensions lorsqu’il est vécu comme une obligation.

    Bon courage a toutes les personnes concernées.

    Vous êtes des êtres exceptionnels (il faut l’être pour arriver a supporter cette douleur quotidienne)

    😉

    1. Hello Geraldine, merci de ton message. Oui il faut du temps, chacun a son rythme, j ai encore parfois quelques bribes de mini angoisses, mais maintenant que je sais que c’est dans ma tete et pas réel, je gère beaucoup mieux!!!
      J’espère que tu retrouveras vite la liberté et si tu as besoin d’en parler, n hésite pas! Au plaisir! Salutations de Montreal!!! 🙂

    2. Hello Géraldine, j’ai pensé à toi car je suis en train de monter un blog sur l’agoraphobie et mon parcours. J’espère qu’il t’aidera un peu et te donnera du réconfort! En tout cas, c’est possible de s’en sortir, c’est notre cerveau qui nous joue des farces. Je te tiendrai au courant dès que le site sera online ! A bientôt!

  5. C’est tout mon parcours que tu as décris là…. Juste que moi, je suis en phase de compréhension. J’ai aussi tout essayé, je suis bien accompagnée aujourd’hui, j’ai aussi eu recours au « belge » cependant je ne peux pas encore sortir comme bon me semble. Quel combat, quel isolement. J’aimerai pouvoir converser avec des personnes qui ont vécu ou vivent cela. J’ai 30 ans, des projets, mais malheureusement je ne peux pas encore les mettre en oeuvre. En plus des l’Agora je souffre dune phobie médicale ce qui n’arrange pas les choses. Je vais me procurer les livres dont tu parles, peut-être qu’ils seront une nouvelle pierre à mon grand édifice. Merci.

    1. Hello! Merci de ton commentaire. Je comprends ta position et je te souhaite d’arriver à vivre comme TU le veux! c’est très important de ne pas se laisser prendre dans l’épisode de l’angoisse inutile ! Bon sang, t’imagines la perte de temps ! Une vie si courte et finalement on est bouffés par ces phobies destructrices! Je t’encourage à aller encore de l’avant !! fonce ! arrête de réfléchir et fais les choses! un jour, tout cela sera derrière toi ! J’ai créé un nouveau site dédié entièrement à l’agoraphobie : http://www.vertigesdemavie.com. Il y a des liens pour des livres que j’ai adoré. Tu peux les commander via ma page si tu le souhaites. Je suis en train de finaliser une formation (inspirée de celle du « belge ») et je t’en parlerai prochainement. Inscris-toi à ma Newsletter et comme cela tu seras au courant des nouveautés et mises à jour ! Tu me trouves également sur facebook : http://www.facebook.com/vertiges-de-ma-vie.
      Je te souhaite de belles fêtes et reste à dispo! A bientôt! Séverine

  6. Je suis suele et j »ai l’agraphbie. J »ai pas des amies ici. J’habite a Castres et je vien de letas unis. Habite vous a Castres?

    1. Dear Chantal, please have a look at my other website : http://www.vertigesdemavie.com and subscribe to my Newsletter. You will receive free EBOOK (french) and a lot of informations about Agoraphobia. I am living in Switzerland but I will write you a message from my other website. This one is mostly dedicated to travels, challenges, tips, addresses and stories about my own travels. See you soon ! Séverine

  7. Bonjour, je suis tombée sur cet article en tapant « Agoraphobe » dans la barre de recherche.
    Et… Tout ce que vous décrivez je le ressens comme cela aussi. J’ai l’impression de me lire en fait.
    Ma question est donc : Pensez vous aujourd’hui n’en n’être plus du tout atteinte ? Complètement « guérie » ?
    Et faut il voir un psychologue ou un psychiatre ? (Je ne connais pas trop les différences et ne sais pas par où commencer…)

    Merci pour cet article ! ^^

  8. Bonjour je m appelle diane ,
    Ma mère adoptive est agoraphobie elle s enferme chez elle l hiver dernier elle est restée chez elle pendant 5mois, ça a commencé quand elle à perdu toute les personnes qu’ elle aimé et qu’ elle s occupé, et le faite qu’ elle a fait un métier ou elle connaît beaucoup de monde et toutes ses personnes parle de leurs problèmes et derrière leurs problèmes ça ĺà fait basculer en arrière et elle fuit le monde et quand elle angoisse elle a chaud et son ventre confle d air et apres elle a mal au ventre .elle prend des deconpresseur et des caché pour dormir tellement qu’ elle à peur elle se renferme et ce culpabilise souvent
    Et je voudrais tellement l aidé car je l aime tellement que je suis prête à tout pour qu’ elle aille mieux

    1. Bonjour et merci de votre message. Elle a besoin d’aide certes mais c’est elle qui doit le décider. Je ne suis ni médecin ni thérapeute et je ne peux pas vous dire quoi faire. C’est trop personnel. Elle souffre c’est certain mais c’est à elle d’avoir envie de changer. Contactez son médecin ou quelqu’un qui pourra l’aider avec une thérapie comportementale ou des séances d’hypnose. Bon courage et merci pour elle.

  9. je suis agoraphobe; j’ai rendu compte de ça récemment!!!! j’ai la phobie des avions …… je suis envahi par la peur. que dois-je faire ?

  10. Bonjour …

    Votre Article me fait comprendre que, même si je suis un Homme, je ne suis pas le seul dans cette situation.

    Comme vous le dites, nos proches ont du mal à comprendre nos réactions et pour ne pas être confronté à leurs reproches, nous mentons pour justifier une absence, un départ urgent …, mais cela n’a que pour effet de complexifier les rapports. Donc, maintenant je dis simplement ce qui est :  »Je n’arrive pas à passer outre cette crise d’anxiété / d’angoisse » … et depuis quelques temps, ils acceptent car comprennent ou essaient de comprendre … en même temps voilà quatorze ans que je suis dans cette situation !

    Être suivi par un bon thérapeute est très important. J’ai bien été orienté par mon médecin traitant des le début et avec mon premier thérapeute j’ai appris à me fermer discrètement en public lorsqu’une crise arrivait, un lieu (souvenir) dans lequel je me sens en sécurité et protégé … Ok, on ne peut pas faire cela partout (en voiture par exemple) mais cela m’aide réellement. Pour mon grand déboire, ce thérapeute est parti à la retraite et avec le suivant je ne progressais plus … je régressais. Donc après une petite année j’ai cessé de le voir. Depuis, bien qu’ayant pris un ou deux rendez-vous chez d’autres thérapeutes, n’arrivant pas à m’y rendre, je n’ose pas les recontacter … donc j’ai mis l’accompagnement de coté.

    Comme vous l’expliquez aussi, il y a des jours avec et, malheureusement, des jours sans … pourquoi !? Je ne sais pas … et c’est un travail que je dois encore faire.

    Depuis une bonne dizaine de mois, j’ai eut du mal à faire face mais depuis trois semaines j’arrive plus facilement à sortir.

    Bref … C’est ma vie point com 😉

    Merci pour votre article … même si je doute que les voyages soient pour moi !

    Cordialement, David.

    1. Bonjour David! Il y a plusieurs hommes qui suivent ma formation intensive sur 4 semaines « Dépasse tes peurs » et même s’il y a plus de femmes touchées par ce dérèglement émotionnel, c’est pareil en effet pour tout le monde. C’est vous qui décidez si vous voulez + dans votre vie… en tout cas, je ne suis pas superwoman et plein de personnes arrivent à s’en sortir ! Alors, pourquoi pas vous ? Au plaisir. Séverine, auteure, coach et formatrice.
      Plus d’infos sur mon site : http://www.severinecherix.com

  11. Bonjour Séverine,
    Étant agoraphobie et avant tout bu polaire de type 1, je trouve ton témoignage super sympa. Le hic est que lorsque l’in Est à l’etranger, que l’on ne parle pas la même langue, que le contexte est différent, la culture aussi… bref tout un dépaysement de manière général, il est clair que l’on a pas le même mécanisme du tout. Du coup on pense être soigné, mais non , voir pire au retour malheureusement. Il n’y a que la confiance en soi qui puisse guérir cette phobie sociale, tout est dans l’estime de soi, et c’est là que le travail est d’autant plus compliqué. Bonne suite

  12. Bjr je vie avec ma compagne qui et agoraphe et me dit à chaque fois tu comprend rien tes pas malade pers peut m’aide quand elle sort elle a mal au ventre à envie de vomir ou allais au toilette j’ai une fille de 7ans et j’ai besoin d’une pers sur qui conté mais elle préféré qu’on face les chose à sa place et quand je lui dit nn c moi la méchante car je veux pas lui rentre service je pense que c pas lui rentre service de faire les chose pour elle depuis 9ans elle travaille plus ne fait rien à la maison sauf quand je gueul un peut elle me dit avec mes cache je suis fatigué et peut rien faire je suis pas d’accord moi je travaille je doit mocuper de ma fille et elle elle a juste à faire le ménage mes la encore elle préféré joue à c jeu vidéo et rencontre des pers virtul

  13. C’est incroyable, le récit de cette page, la description que vous faites sur les symptômes sont exactement ceux que j’endure……..et étonnamment, cela me rassure grandement. Grâce à vous, je pense que je vais avancer et redevenir comme avant, plein de joie de vivre !!!!!
    Stéphane (41ans).

  14. De lire votre texte sur l’agora phobie me met les larmes, j’ai l’impression de me retrouver dans votre texte.
    Cela fait depuis des mois que je suis dans cette situation, ces angoisses sont horribles du moment qu’il faut sortir de l’appartement c’est un stress, j’y cogite des jours avant, même pour manger chez des amis. Je me relève petit à petit je reprend la voiture mais je n’arrive pas encore à sortir seule
    Merci en tout cas pour votre texte
    Adeline Lambrech

    1. bonjour Adeline, je vous ai ajouté à mon envoi Newsletter car vous pourrez trouver de belles solutions à vos problèmes d’anxiété et d’agoraphobie. Vous pouvez toujours vous désabonner si vous le souhaitez. A bientôt ! Séverine

  15. Bonjour,

    Merci beaucoup pour cet article qui remet du baume au coeur !

    J’ai 37 ans et cela fait 15 ans que je souffre d’agoraphobie et anxiété généralisée.

    Mais j’ai décidé, il y’à 1 mois qu’il fallait que cela cesse, et j’ai donc pris la décision de partir deux mois, en voiture, seul, pour faire le tour de l’Europe. J’ai aménagé ma voiture pour y faire un lit derrière …

    Je pars le 1er juillet, aujourd’hui nous sommes le 14 juin. Je suis complètement tétanisé, mais je le ferai. Je partirai, coûte que coûte !

    Cela fait deux ans que j’apprends le Roumain et le Turc et je suis bien décidé à arrêter de gâcher ma vie. Le 1er juillet, je pars ! Direction prioritaire la Roumanie, puis la Turquie !

    Rien de grave ne peut arriver, l’on ne meurt pas à cause de l’Agoraphobie !

    Donc OUI, je pars !

    Merci pour cet article qui me rebooste ! ♥

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